En référence aux fascinantes reproductions du céroplaste Gaetano Giulio Zumbo (1750), VÉNUS ANATOMIQUE s’articule entre figure macabre et pulsion de vie. La pièce déploie tout un imaginaire qui s’empare des corps pour mieux les saisir, en empruntant au caractère étrange, érotique, biblique et horrifique de ces corps artificiels destinés à être des objets de dissection.
Ce projet s’inscrit dans la poursuite d’un travail d’écriture autour du geste marrionnetique et mécanique révélant, dans cet opus, des corps fragmentés. C’est la friction entre la persistance du geste et ce qui surgit de l’immobilité qui dirige toute la recherche chorégraphique de ce nouveau projet.
VÉNUS ANATOMIQUE fait exposition d’une collection de modèles féminins qui basculent soudainement dans un état de survie. La pièce révèle des corps à l’épreuve, des êtres scindés en deux – entre nature humaine et objet de représentation – en proie au désir de se gouverner soi-même. À travers ce projet, Sarah Baltzinger s’intéresse au dérèglement du monde face au simulacre de l’image et tourne la féminité en mascarade dans un univers où performent inlassablement des identités fragmentées.
Extraits presse (jury de selection Bourse Chorégraphique à Annonay) : « Le jury a reconnu que Sarah Baltzinger fait preuve d’une écriture et d’une esthétique pointues, conduisant des recherches très riches questionnant les normes de nos sociétés. Elle abordera avec ce projet un thème toujours urgent, le rapport au corps féminin et l’image projetée des femmes. Le jury voit en Sarah Baltzinger une chorégraphe montante au Luxembourg et en Europe, gagnant en qualité de travail et en visibilité depuis quelques années notamment depuis sa présentation au Talent Lab en 2020. La résidence qui lui sera offerte à Annonay, suivie d’une première au Grand Théâtre, marquera une nouvelle étape à un moment clé du développement dans sa carrière. »
PARTENAIRES actuels de ce projet : > Grand Théâtre de Luxembourg, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg > L’Arsenal, Cité Musicale-Metz > Ministère de la Culture du Luxembourg > Festival Faits D’Hiver, Paris > La Compagnie La Baraka > La Chapelle Chorégraphique d’Annonay > Le Théâtre des Cordeliers, Annonay > TROIS C-L, Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois > Centre National de la Danse de Lyon (CND) > Caisse des Dépôts et Consignations > SPEDIDAM > ADAMI > Centre Culturel Opderschelmetz, Dudelange > Kultur LX, Luxembourg > DRAC Grand Est > Région Grand Est > Ville de Metz > Département de la Moselle
DISTRIBUTION :
Concept, direction artistique, création et chorégraphie : Sarah Baltzinger
Co-création et assistanat à la chorégraphie : Isaiah Wilson
Co-création et performance : Chiara Corbetta, Oceane Robin, Marie Levenez, Clara Lou Munié and Shynna Kalis
Composition musicale : Guillaume Jullien
Dramaturgie : Amandine Truffy, Isaiah Wilson et Sarah Baltzinger
Recherche documentaire : Alexandra Joly et Sarah Baltzinger
Répétiteur : Brian CA
Scénographie : Manon Terranova
Création lumière et régie plateau : Thibault Dubourg
Artiste prothésiste et conception costumes : Manuela Benaim
Production et administration : Théo Berger
Distribution internationale :Vicenç Mayans – Palosanto Project
Attaché de presse :Godefroy Gordet
Design graphique et community management : Steez
Crédits photographiques : Brian Ca et Steez
Vidéos et montage : Isaiah Wilson, Steez et Foqus
Stagiaire : Ema Bertaud
LA FORÊT
LA FORÊT
OU L’IMAGINAIRE DU RÉSEAU
Un nouveau paradigme domine l’imaginaire contemporain; celui du Réseau, érigé en divinité séculière qui prend de nombreuses incarnations dans notre monde moderne. Tout devient réseau : la planète, le territoire, les institutions, l’entreprise, l’internet, l’Etat, ou encore l’identité des individus. Le réseau est un repère comme jadis le fut l’Arbre : il s’opposerait à la pyramide et à la hiérarchie. Et pourtant son imaginaire est ambivalent : tantôt il offre communauté et fluidité, tantôt surveillance et contrôle. » Pierre Musso
_ 2025 (création)
LA FORÊT tisse avec curiosité la trajectoire de corps dont le mouvement est contraint par la matière. Dans cette prochaine création, Sarah Baltzinger s’intéresse de près à ce qui nous lie, nous retient, nous entrave, nous écartèle, nous tord et nous distord. À travers différents procédés et motifs chorégraphiques, la chorégraphe pose ici la question de “comment” s’émanciper de ce qui nous exploite. En dévoilant une constellation de corps reliés par un monstre à multiples pattes, LA FORÊT s’empare de l’imaginaire du réseau et de tout ce que cela convoque; inter-dépendance, inter-connexion, relai, élasticité, rhizome, etc. Cette création pour trois danseurs illustre avec bestialité les mouvements impalpables que l’on fait les uns vers les autres et les multiples torsions que l’on est amenés à faire en tant qu’humains, de façon viscérale et organique pour exister.
LA FORÊT est née d’une expérimentation chorégraphique menée en juillet 2021 dans le cadre des RDV Culturels de l’Été à Metz.
Ce premier laboratoire mené par Sarah Baltzinger en solo marque le point de départ d’une expérimentation sur le décloisonnement de la danse et son frottement à d’autres disciplines. Tel un heureux hasard, cette amorce spontané donne naissance à une recherche plus conséquente.
En septembre 2022, Sarah Baltzinger est sélectionnée par le Centre National de la Danse, Pantin dans le cadre des RÉSIDENCES LONGUES de recherche afin de poursuivre ses explorations autour de ce projet. Elle y mène un travail de recherche sur les corps en relation à la matière et précise son vocabulaire autour de la matière et des corps entravés.
Cette recherche donne naissance à une future création nommée LA FORÊT.
Pour ce prochain travail chorégraphique, Sarah Baltzinger s’intéresse de près à ce qui nous entrave, nous écartèle, nous tord et nous distord à travers différents procédés, motifs chorégraphiques et pose ici la question de “comment” s’émanciper de ce qui nous exploite.
Différentes méthodes de Vannerie et de Shibari sont utilisées telles que le tissé, le cordé, le tressé, le noué pour permettre à cette installation mouvante de prendre corps au plateau et interroger les multiples torsions que nous sommes amenés à faire en tant qu’humains.
Aussi, certaines méthodes de cirque telles que la capilotraction sont employées (et interprétées par la danseuse et ancienne gymnaste Annabelle Ledrich). Il s’agit, par l’utilisation de ces techniques, de développer, renforcer et déployer tout le travail sur la matière corporelle autour de l’écartèlement et la désarticulation convoqué dans le travail chorégraphique de Sarah Baltzinger.
DISTRIBUTION
Concept, création et chorégraphie : Sarah Baltzinger
Création et performance : Lisa Langlois, Loïc Faquet, Annabelle Ledrich
Composition musicale : Guillaume Jullien
Dramaturgie : Amandine Truffy
Création lumières et régie plateau : Thibault Dubourg
Regard extérieur : Isaiah Wilson
PARTENAIRES
Centre National de la Danse, Pantin + Kultur LX + Ministère de la Culture du Luxembourg + Gouvernement du Grand Duché + Dance From Luxembourg + Département de la Moselle + Ville de Metz
« J’imagine un monde fantasmagorique, qui puise son inspiration dans la mythologie et dans nos entrailles. Je suis fascinée par les viscères, les boyaux, par l’intestin; ce lieu-dit du corps si nécessaire. Cet espace qui régule notre système digestif, qui permet le fonctionnement de tout notre écosystème corporel. C’est probablement parce qu’il se détraque si souvent chez moi que je le trouve si important. Je visualise mes viscères, je comprends que ces boyaux, longs, tordus, vivants sont le centre de mon corps et de son fonctionnement complexe et curieux. J’ai la sensation que cet intestin est la clef de voûte de ma santé, de mon bien-être, de ma vitalité.
Pour LA FORÊT, j’imagine les interprètes évoluer dans un espace perdu, comme si on avait scruté au microscope le monde caché et humide d’un intestin, d’un ventre dans son intimité. Il y a quelque chose de fantasmagorique et d’irréel dans cet univers fait de cordes et de liens, de bouts qui dépassent, de cordes qui traînent et de corps qui tentent d’exister, d’avancer, de s’échapper de cette matière imposante, curieuse et emprisonnante tel un monstre gluant qui les entrave. »
Performance autour de l’espace contraint réalisée le 3 février 2021 dans le cadre du projet « 1+1 » initié par le Trois C-L, Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois.
Plus d’informations à venir.
MARINA
PERFORMANCE
Durée : 5’00
Invités par le Collectif Bouches À Oreille à créer une performance courte de 5’00 sur la thématique de leurs choix à l’intérieur de leurs fanzines, les artistes ont décidé de travailler sur le témoignage d’une certaine Marina disant :
» J’ai été cherché loin pour trouver l’amour mais il était juste en face de chez moi. Le voisin d’en face, il faisait l’affaire ».
Projet « Carte blanche » partagée entre plusieurs compagnies de la Ville de Metz, MARINA sera jouée le 4 juillet 2021 à La Bam, Cité Musicale-Metz.
DISTRIBUTION
Concept et chorégraphie : Sarah Baltzinger
Création musicale et performance : Guillaume Jullien
Création et interprétation : William Cardoso/Alexandre Lipaux et Sarah Baltzinger